SAC ÉCHANTILLON - 100% CHANVRE

Le français pour vous !

Jules Raymond est un jeune entrepreneur de 20 ans qui a fondé la compagnie Sac Échantillon le 7 avril 2021, un projet de sacs style tote-bags faits à partir de textile 100% chanvre sur lequel il travaille depuis plus de 2 ans et demi. Son équipe compte maintenant 5 membres, tous âgés entre 19 et 21 ans, qui l’épaule dans la réalisation de son initiative. Étudiant au HEC Montréal, Jules a développé la fibre entrepreneuriale dès son plus jeune âge. En effet, c’est en secondaire 3 qu’il a mis sur pied son premier projet de compagnie de mini skateboards en bois avec son cousin.

« Pour moi, le français, ça fait partie de mon identité. Je sais qu’il faut que je me batte pour utiliser cette langue, parce que sinon, c’est comme si c’était une partie de moi qui allait s’éteindre avec elle. »

Lucide par rapport aux risques qu’encourent le français, Jules a conscience qu’il doit s’engager quotidiennement pour la pérennité de sa langue, même s’il ne s’agit pas de la seule cause sociale qui l’anime. Sa sensibilité envers les enjeux environnementaux l’a poussé à donner à son entreprise un caractère engagé. Pour lui, Sac Échantillon représente un moyen de faire reconnaître le Québec à l’international pour la qualité de son chanvre, un matériau avec une empreinte environnementale beaucoup moins significative que le traditionnel coton.

Disponible en ligne via leur site web, ses sacs sont livrés dans toute la grande région de Montréal. Jules porte notamment un fort attachement au caractère éclectique de sa ville. Selon ses dires, un bon nombre de ses clients qui n’avaient pas le français comme langue maternelle l’ont adopté dans leur quotidien et lui voue un amour sincère.

« Le fait qu’il y aille plusieurs langues dans notre ville fait partie de sa beauté, même si, le français, ça reste ce qui doit réunir tout le monde ensemble ».

Au quotidien, sa compagnie s’engage à valoriser le français dans toutes leurs communications via les réseaux sociaux, en plus d’avoir un site web disponible exclusivement en français, ce qui n’est malheureusement pas la norme chez les jeunes entreprises.

« Trop souvent, je vois des compagnies québécoises qui, lorsqu’elles font des publications bilingues sur Instagram, mettent toujours l’anglais en premier ou qui ne mettent même pas de phrases en français dans leur description! Je trouve ça assez absurde, parce que clairement au Québec, il y a une grosse clientèle francophone qu’il ne faut pas sous-estimer. »

S’il avait un conseil à donner à un entrepreneur qui hésite à franciser son commerce, ça serait de commencer par s’afficher en français sur les réseaux sociaux. Selon ses dires, la clientèle québécoise a tendance à avoir plus de sympathie pour les compagnies qui démontrent un attachement pour le Québec. À l’ère de l’achat local, l’utilisation du français est une bonne manière de se démarquer des concurrents américains en se revendiquant fièrement d’ici.

Dans un futur proche, Jules rêve que le français soit reconnu comme la base de la culture québécoise, sans toutefois qu’il n’y aille de discrimination à l’égard des autres identités qui la compose, et vice-versa. Pour lui, la valorisation de la langue de Michèle Lalonde doit se faire de manière positive, ludique et agréable.

N’hésitez pas à consulter le site web de Sac Échantillon : https://sacechantillon.com/

Pour en savoir plus ou pour obtenir des conseils sur la francisation d’une entreprise ou d’un commerce, consultez le site du projet Mon commerce parle français, au www.travaillerenfrancais.quebec.

Toutes les ressources disponibles sont gratuites !